mercredi 31 août 2011

MIAM un livre !

Un brin de soleil. Des trajets. Des changements d'air. La mer. Du repos. Beaucoup de temps. Une envie de dévorer des phrases. 

Une auteure suédoise : Katarina Mazzeti
Et puis deux livres ouverts mais finis : Le mec de la tombe d'à côté et Les larmes de Tarzan. Deux livres, deux conceptions de l'amour. Un changement de l'amour du type happy-end.

Des personnages
Dans l'un,
Rencontre d'une citadine bibliothécaire, dame de lettres, Désirée et d'un paysan vivant dans une ferme à la campagne, solitaire, au prise d'activités manuelles : Benny.
Dans l'autre,
Rencontre de Mariana, une femme et professeur d'art plastique qui élève ses deux enfants dans une pauvreté précaire - à la suite du départ du père, Micke - et Tarzan, une homme riche, ne connaissant que le luxe et n'ayant pas du tout la fibre paternelle.

Un lieu de rencontre étonnant
Dans l'un,
la rencontre se fait, en plusieurs fois, dans un cimetière. Désirée se rend sur la tombe de son mari. Une tombe sans décor. Et Benny se rend sur celle de sa mère, juste à côté. Une stèle en marbre blanc, couverte de plantes.
Dans l'autre,
la rencontre se fait subitement. Mariana accrochée à une corde emplafonne Tarzan. Le lendemain, vice versa : Tarzan rentre dans Mariana. Le coup de foudre est immédiat. Ils se laissent aller dans les bras l'un de l'autre.

La notion d'amour
Dans l'un,
   l'amour est presque enfantin. Ils se séduisent avec des regards en coin. Ils ont des gestes timides. Ils se courent après. Il y a de la gène quand ils se regardent les yeux dans les yeux. Ce sont de véritables amoureux qui n'ont pas séduit depuis longtemps. Mais petit à petit cet amour devient sensuel et se termine par être un amour immuable.

Dans l'autre,
   l'amour idéalisé en prend un coup. C'est à travers l'image du père des enfants, malade, que le grand amour disparaît. Cet amour ne pourra jamais disparaître. Il est présent entre Tarzan et Mariana : il y en a un qui sait aimer pour deux.

Quelle solution ?

Dans les deux cas, la différence de classe sociale est le problème. La question est finalement de savoir comment la dépasser. Chacun des couples trouve une solution. 
  Pour Désirée et Benny, c'est la séparation ; même s'ils s'aiment. C'est aussi l'espoir d'avoir un enfant ensemble ; signe d'un amour immuable même s'ils ne vivent pas ensemble. 
   Au contraire, Mariana et Tarzan se mettent ensemble à la suite d'une crise liée à la folie de son grand amour et père des enfants : Micke. Ce n'est pas l'image de l'amour idéal mais ils peuvent vivre correctement. Tarzan aime pour deux puisque Mariana n'aura qu'un seul grand amour : Micke.

L'écriture

Dans les deux cas, le récit est polyphonique. A chaque chapitre, c'est un point de vu différent qui s'exprime à travers les personnages de l'histoire.
   Dans Le mec de la tombe d'à côté, il n'y a que deux personnages : Benny et Désirée. Dans le début, on voit les évènements des deux côtés. Puis, par la suite, ils défilent et se suivent mais sans être repris. La récit prend alors du relief. Le livre devient une oeuvre d'art.
   Dans Les Larmes de Tarzan, les voix sont principalement celles de Tarzan et Mariana. Toutefois, on trouve celle de Bella et Bill (les deux enfants), Jenny (la meilleure amie de Mariana), Charlotte (amie et copine de Tarzan). Ces échos permettent de donner aux personnages stéréotypés de la profondeur. Le récit se met en mouvance et à chaque prise de parole le rythme se casse plus ou moins. Attention, cependant, à certains passages un peu longs.


lundi 15 août 2011

L'art du parapluie

Copenhague.
Ville du Nord. Ville Grise.


 Temps incertain. Promenades pluvieuses. Grosses gouttes. Et soudain, un tapis de parapluies : de toutes les couleurs, de tailles et de formes. S'ajoute le vent, mon ami. Un vent froid qui se glisse contre toi. Un vent fort qui te fait presque voler. Résultat : des pieds  mouillés. Dans la ville : tenue de parapluie pour les grands et marche dans les flaques pour les plus petits. Quelques éclaircies.


Copenhague.
Ville de Scandinavie. Ville nuageuse.

Une histoire de vikings et de préhistoire.
    Objets anciens. Runes et langage. Bijoux : jolis jolis.


Une histoire de kong et de donning.
  Famille royale toujours présente. Châteaux multiples éparpillés. En banlieue, nature à volonté.  
Une histoire de création.
 Ville d'art. Peintures anciennes et modernes. Parfois en surplus. Ville de design. De grands artistes : Jacobson. 



Copenhague.
Ville illuminée. Ville ensoleillée.

 Ville vivante. Ville à taille humaine. Vélos présents dans tous les coins et recoins. Bord de mer et ports.  Navigation et bateaux. Paysage marins. Tous se succèdent les uns après les autres.


Ville de lumière et de couleur. Lampadaires éclairés à la tombée de la nuit. Tivoli, en fête. Attractions et animations à gogo. Lumière électrique. Palais orientaux. Quartier chinois. Rires et cris. Une grande mouvance sans arrêt.

      

lundi 8 août 2011

Chut la voilà ! Point de vue d'un bernard-l'ermite savant

Ce bruit retentit sans s'arrêter. Un son qui sans cesse se renouvelle et qui souvent se modifie au rythme des pas. Je suis là, et je regarde. Tout petit face à cette vague étendue. Mon esprit est concentré. A ses côtés, la vie ne cesse de passer. Petits et grands la trouvent resplendissante. Sa grandeur extraordinaire m'hypnotise. Elle m'attire. Rien ne peut me détourner de sa beauté. 
 
 Mer, mer, mer ; tu m'appelles de ton chant envoutant.
Tes sirènes ne sont jamais très loin pour terminer de me convaincre.
A travers les coquillages mes amis, ton écho se répète sans fin.
Ta voix reflète ta puissance.


Mer, mer, mer ; de ta force tu m'effleures.
Tu conquis mes sens et m'attendris sans soucis.
Tu as su faire de ton corps ma maison.
Ta douceur n'en n'est que plus exquise.


Mer, mer, mer ; maîtresse de l'illusion.
A chaque lieu, tu apparais d'une autre façon.
Tes traits, si fuyants, sont le miroir de tes pensées :
Vague, Écume, Calme plat et Tempête.


A Toi, ma Reine de Cœur,
Tu m'as accueilli et je t'en remercie.
Volupté, Gourmandise et Douceur ; te voici décrite.