mardi 31 mai 2011

A regarder avec les yeux

Vive et joyeuse ; elle apporte la bonne humeur à nos sens.

Granuleuse :
La peau parsemée d'akènes. Mais surtout langoureuse : elle trône comme reine du printemps.
Charmeuse
Elle se fait belle et déploie ses charmes. Sa robe d'un rouge vif. Ses motifs répétitifs. Sa couronne de feuilles joliment disposée. Rouge et vert. Beauté idyllique. Et là voilà qui file au centre du podium. 
Irrésistible
Son goût, fruité et sucré, fait sensation. Parfois même, assise sur un nuage de chantilly ; elle s'y enfonce allégrement. On ne parle plus que d'elle.
Insaisissable
Odorat mixte : masculin et féminin. Accord d'un fruit rouge soutenu par une douceur miellée. 


 Une valse endiablée disperse alors un parfum magique :
Gourmand contre Gourmandise.
 Alchimie de saveurs. Désir et volupté. Splendeur et douceur. 
Gariguettes et pleins d'autres. 

Voilà la symphonie de la fraise. La "cerise" sur le gâteau.

dimanche 22 mai 2011

Curiosité et plaisir des yeux

Présent dans chaque ville, ils nous observent. Fixés sur leur unique pied, ils se ressemblent. Noir, gris, vert, ils se fondent dans l'ombre de la ville. De leurs cœurs, ils nous éclairent. Presque invisibles, ils s'allument et s'éteignent.
Un instant, un arrêt. Inspiration.
De leurs formes singulières, ils sont étonnants. Détails insoupçonnables au premier coup d'œil. Couleurs et luminosités différentes : guide de la ville. Naissance d'une deuxième étoile du berger. Compagnon de rue, particulier. Atmosphère nouvelle transformant notre regard.
Ville obscure, recoins cachés au cœur des ruelles. Laisse nous te dévoiler.
L'utile et le joli s'allient. La fiction s'en y est même mêlée : « Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli » (Le Petit Prince)





Par une belle soirée d'été, une promenade s'impose. 
Très bonne compagnie. Trajet, rire, dialogue et pensées. 
Éclairage puissant. Nouvelle vision : Paris by night.

jeudi 19 mai 2011

Il n'y a pas que les mots...

Des bruits me bousculent. Enfermés dans des cases, ils résonnent de plus belles. La cacophonie démarre:
Et Pif en plein nez. Le Ah! réagit, expulsé soudainement de sa bouche, entraînant alors le flop de la  tasse maintenant brisée. Du fin fond de l'obscurité retentit le chuuuuut. Fufufu font les voisins à travers la cloison.
Aiiiiiie mes oreilles. Le silence d'un instant. Grrrrrrr et voilà que ça recommence.
Le Clip Clap des talons sur le sol. Ffff fait le vent du nord. D'une ruelle, on entend le hihihi du rire des enfants. De l'immeuble d'en face, un 'haut les mains' éclate . En réponse : un schlok : bruit d'une vitre brisée. C'est au tour du chien de se faire entendre : ouaf ouaf. Et voilà que maintenant le réveil sonne: Driiing Driiiing.
 Plouf. Me revoilà dans la réalité. Splatch splatch, les deux pieds dans une flaque. Enfin, pas tout à fait. Mauvaise passe. Mauvais détour. Me voilà dans Zobo et les Fleurs de vie. 

Littérature "bullée"

Sous le ciel de Kyoto, le vent souffle éparpillant les pétales des cerisiers du Japon. Atmosphère reposante, couleurs vives et sucrées en couverture. Un trait fin, arrondi, mi manga-mi bd. Fragilité et force du dessin. Une personnalité étonnante. Un pantin vivant grâce à une branche de cerisier. Une jeune fille, protégée, se retrouve au prise d'un sentiment qui la lie à un jeune homme.  

Écriture fraîche et merveilleuse. Envie de rêver.  
Réalité entravant l'imagination.  

Drame final : mort du pantin pour son amour éternel. Joli conte. Décor pareil aux estampes japonaises. Parfum du sakura presque réel. Ribambelle de méduses annonçant la fin. Coeur déchu mais histoire qui finit bien.


Soleil et beau temps. Plaisir de lecture pas seulement avec les mots. Les bulles, les sons, les images me transportent. Un instant et je m'y plonge. Repos et volupté. Écriture et sourire.

lundi 9 mai 2011

Plaisir sucré

   "Demain, dans l'ensemble du pays gourmandise, de belles éclaircies intensifiées d'une douce odeur sucrée et attirante. Les températures stationnaires atteindront facilement les 110°C. Les conditions de cuisson seront donc estivales.

    Dans le Sud du pays, on s'approchera des 180°C. Le temps sera un peu plus nuageux. Beurre, cassonade, et miel chaufferont ensemble dans la casserole méditerranéenne. Des ondées localisées de farine et d'amandes nous surprendront en fin d'après-midi. Le soleil réapparaîtra pour dorer le résultat.
    Un axe brumeux du Nord vers l'Est annoncera des chutes de neige. La dépression chutera et la température redescendra à 120°C. Les blancs d'œufs seront battus en neige. Des rafales de vent saupoudreront les plaines de flocons de sucre glace et de vanille.
    A l'Ouest, rien de nouveau. Le ciel sera dégagé et lumineux. La brise du matin se déportera sur le centre et le bassin parisien. De nouveau, les températures augmenteront jusqu'à 180°C. Une belle journée en perspective. Un peu d'humidité beurre, sucre, œufs, vanille se fera sentir au lever du soleil. Journée resplendissante. Cependant, un orage de farine et de levure s'annonce dans la soirée. Quelques éclairs en pépites de chocolat. Le tout cuit par une chaleur étouffante".


Gourmandise comme gourmand. Découverte et odeurs alléchantes. Hésitation mais surtout palpitations. Pensées positives, réussite probable. Plaisir de cuisiner et de faire goûter ; jamais je n'ai pu y résister.  Pour certains souvenirs de vos papilles – plutôt réussis. Pour d'autres, il n'y a plus qu'à y goûter !

En cet instant, Florentins, Meringues et Cookies
je vous ai présentés.

mardi 3 mai 2011

Et si je parlais de Paris ? Première étape !

L'attente du beau temps. 
L'arrivée du printemps m'inspire. 
Les idées se posent sur mon papier....


           Belle de Nuit, te voilà en ton trône.
Émerveillant par ta hauteur ; rayonnant dans le ciel par tes lumières : tu t'y insères comme une Reine. Jamais par de plus haut roi, tu ne seras dépassée. De ta puissance, tu jouis. Jamais tu ne seras renversée : de ta solide armure, tu te protèges.
 Belle Dame aux yeux d'Enfer.
De partout on t'observe, faisant de toi la plus populaire. Sans bouger, tu espionnes : fière de t'y trouver depuis des décennies. Autour de toi, les lumières voltigent. De la ville, un joyeux tintamarre retentit : alliance de l'homme avec son pays. La chaîne humaine se réveille doucement, le soleil se lève.


Paris, ô Paris, toi qui me ravis

Un brin de soleil, un brin de folie et me voilà partie. Les rives de la Seine, les musées, Saint-Michel, Montmartre, Montsouris ; tant de lieux que j'affectionne. Rien de mieux que de se perdre dans tes entrailles, la musique sur les oreilles ou le chant des oiseaux résonnant comme une symphonie. Les bruits de la ville omniprésents dont on s'écarte et se rapproche laissent soudain place aux merveilles cachées. Les rayons du soleil qui m'effleurent, je tends à l'aventure.

Et d'un Premier arrêt : La Tour Eiffel.