dimanche 20 novembre 2011

Clair-obscur

 Blanc et Noir. Ombre et Lumière

Bienvenue dans la ville Lumière.

Le temps ne s'y arrête jamais. Une fois le soleil caché, la nuit se découvre. Elle étend son Bleu Nuit. Elle masque les ruelles dans la pénombre. Chacun se voit marcher à côté de son ombre.
Mais soudain : des Lumières. Éclairages artificiels. Mains de l'homme sur la Nature.
Illuminations le long de la Seine. Reflets dans l'eau sombre du flou parisien.
La nuit est tombée. Paris s'éveille une nouvelle fois. 


Blanc puis Noir. Lumière puis Ombre  
Lumière blanche. Lumière Jaune.

                    Paris, labyrinthe dans l'ombre.
                               Paris lumineux, redécouverte de cette ville sous les étoiles.
                                             Ombre et lumière se suivent, se mélangent, se confondent.
                                                           Atmosphère mystérieuse et attirante.


  Jeune fille ! Fille des villes ! Fille Parisienne ! Fille de campagne ! Tourne tourne tourne dans ce dédale. Perds toi dans les rues sombres et étroites. Dors sous les toits. Eveille ta curiosité. Dicte nous ce que tu vois...

Ville magique, ville sombre, ville de tous les chagrins, ville de pensées les plus nobles. Au coeur des histoires, des poèmes, des romans : ville en perpétuelle mouvance. Ville d'antan : Poétique, lyrique, réaliste. Ville d'Aujourd'hui : Egarement d'âmes. Beauté mystérieuse. Pauvreté grandissante. Le fil de l'histoire est préservé. Ville de demain : incroyable et pleines de surprises. 

 Jeune fille ! Fille des villes ! Fille parisienne ! Fille de campagne ! Eclaire la ville à travers tes pas. Illumine et fais découvrir les secrets enfouis au plus profond. Marche, cours, vole. Tes pensées les plus joyeuses, les plus sombres te guident. Ne t'arrête pas.

 
Paris, mon Paris, juste ma vision.

lundi 10 octobre 2011

Exercice de style. Et oui, même les chaussures ont une vie !

Mesdames et Messieurs, bienvenue à notre défilé automne-hiver 2011 « Farandole Shoes and Choose » ! Prenez place. Asseyez-vous bien au fond de vos sièges. Dans quelques minutes, le spectacle va commencer. Détendez vous et profitez ! Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles.

La lumière s'éteint. Une musique énergique se fait entendre

Notre grande Gagnante : La Ballerine Zébrée.


Vous ne portez pas énormément de couleurs, c'est le moment d'essayer ! Vous avez sans doute trouvé le bon accessoire. Utiles ; elles vous suivront partout où vous irez. Chic ; elles apporteront une petite touche de couleur. Ce duo coloré contraste avec une forme plus classique de la ballerine. De même, son nœud en ficelle marque son originalité. L'été est fini et pourtant, grâce à la toile, vos pieds sentiront bon les vacances.

 La paire de ballerines s'avance au milieu du podium.
Soudain, une pluie de feuilles tombent.

 Notre reine de la danse apportera confort à vos pieds et une senteur de l'automne. Regardez, elles se fondent dans les feuilles mordorées. N'ayez pas peur de vous déplacer avec en tout temps.

La paire se retourne et se dirige vers le rideau, au fond du podium.
 
 Admirez-les et appréciez leur démarche impeccable. Aujourd'hui, pour vous, elles se sont pouponnées. Élégantes, elles ne font pas trop. Devant vos yeux, voici les nouvelles représentantes de notre tendance. Lancez leur un dernier regard. Elles vont disparaître. Mesdemoiselles souriez !

Les ballerines hésitent à disparaître. Les applaudissements se font crescendo.

 Mesdames et Messieurs, la séance est terminée. J'espère que vous avez passé un bon moment. Nous vous invitons à rencontrer notre grande star près d'un buffet. Bonne soirée à tous !
  

(Autre lien avec le même exercice de style: Norethrud et Pupure)

vendredi 16 septembre 2011

Un Coeur de Guimauve

Imaginez, reposant au centre d'une pièce ; une assiette à dessert. Au centre de celle-ci ; une pâtisserie. Elle semble fragile. Un coup de vent et tout pourrait disparaître. Elle ressemble à une Jeune Fille sur son trente et un. Un vrai cœur d'artichaut. Comme par magie, elle se métamorphose en princesse. Présentée comme une pièce montée, il s'en dégage une multitude de couleurs. 

Vous la regardez.  


Entre deux délicieux sablés, une crème blanche, onctueuse, lisse surmontée d'une couche rouge. Une peu granuleuse. Vous tournez autour. Vous vous étonnez de son charme. Vous vous approchez. Présentée comme une pièce montée, il s'en dégage une multitude d'odeurs.

Vous la sentez.


Séduisant le soleil, vous sentez le chocolat. Un doux parfum sucré emplit vos narines d'une senteur gourmande. S'y ajoute celle d'un fruit des bois. De sa robe Rouge et sa couronne Verte. Celui de fraise ; coquinant votre envie. Vous en venez à la flatter. Vous aimeriez presque y goûter. Guidé par la gourmandise, votre nez soudain, se retrouve couvert d'un flocon gourmand. Aucune odeur. Votre cœur fait des bonds. Présentée comme une pièce montée, il s'en dégage divers goûts.

Vous y goûtez.


En bouche, les goûts se mélangent. Les saveurs s'allient et se séparent. Le premier est celui du chocolat. Une saveur qui ne reste pas très longtemps en bouche. On pourrait le faire disparaître. Viens, ensuite, un bouquet de saveurs alléchantes. Fraise et chocolat quel délice ! Et puis votre langue s'arrête sur la guimauve. Un peu liquide mais pas trop. Zeus provoque une explosion de plaisir. Votre bouche déguste cette pâtisserie. Étonnant ingrédients. Étonnant mélanges. Expérience savoureuse. L'alliance est surprenante.

Pour vos yeux, vos nez, vos bouches ; voilà  
un Tendre petit Cœur de Guimauve 

mercredi 31 août 2011

MIAM un livre !

Un brin de soleil. Des trajets. Des changements d'air. La mer. Du repos. Beaucoup de temps. Une envie de dévorer des phrases. 

Une auteure suédoise : Katarina Mazzeti
Et puis deux livres ouverts mais finis : Le mec de la tombe d'à côté et Les larmes de Tarzan. Deux livres, deux conceptions de l'amour. Un changement de l'amour du type happy-end.

Des personnages
Dans l'un,
Rencontre d'une citadine bibliothécaire, dame de lettres, Désirée et d'un paysan vivant dans une ferme à la campagne, solitaire, au prise d'activités manuelles : Benny.
Dans l'autre,
Rencontre de Mariana, une femme et professeur d'art plastique qui élève ses deux enfants dans une pauvreté précaire - à la suite du départ du père, Micke - et Tarzan, une homme riche, ne connaissant que le luxe et n'ayant pas du tout la fibre paternelle.

Un lieu de rencontre étonnant
Dans l'un,
la rencontre se fait, en plusieurs fois, dans un cimetière. Désirée se rend sur la tombe de son mari. Une tombe sans décor. Et Benny se rend sur celle de sa mère, juste à côté. Une stèle en marbre blanc, couverte de plantes.
Dans l'autre,
la rencontre se fait subitement. Mariana accrochée à une corde emplafonne Tarzan. Le lendemain, vice versa : Tarzan rentre dans Mariana. Le coup de foudre est immédiat. Ils se laissent aller dans les bras l'un de l'autre.

La notion d'amour
Dans l'un,
   l'amour est presque enfantin. Ils se séduisent avec des regards en coin. Ils ont des gestes timides. Ils se courent après. Il y a de la gène quand ils se regardent les yeux dans les yeux. Ce sont de véritables amoureux qui n'ont pas séduit depuis longtemps. Mais petit à petit cet amour devient sensuel et se termine par être un amour immuable.

Dans l'autre,
   l'amour idéalisé en prend un coup. C'est à travers l'image du père des enfants, malade, que le grand amour disparaît. Cet amour ne pourra jamais disparaître. Il est présent entre Tarzan et Mariana : il y en a un qui sait aimer pour deux.

Quelle solution ?

Dans les deux cas, la différence de classe sociale est le problème. La question est finalement de savoir comment la dépasser. Chacun des couples trouve une solution. 
  Pour Désirée et Benny, c'est la séparation ; même s'ils s'aiment. C'est aussi l'espoir d'avoir un enfant ensemble ; signe d'un amour immuable même s'ils ne vivent pas ensemble. 
   Au contraire, Mariana et Tarzan se mettent ensemble à la suite d'une crise liée à la folie de son grand amour et père des enfants : Micke. Ce n'est pas l'image de l'amour idéal mais ils peuvent vivre correctement. Tarzan aime pour deux puisque Mariana n'aura qu'un seul grand amour : Micke.

L'écriture

Dans les deux cas, le récit est polyphonique. A chaque chapitre, c'est un point de vu différent qui s'exprime à travers les personnages de l'histoire.
   Dans Le mec de la tombe d'à côté, il n'y a que deux personnages : Benny et Désirée. Dans le début, on voit les évènements des deux côtés. Puis, par la suite, ils défilent et se suivent mais sans être repris. La récit prend alors du relief. Le livre devient une oeuvre d'art.
   Dans Les Larmes de Tarzan, les voix sont principalement celles de Tarzan et Mariana. Toutefois, on trouve celle de Bella et Bill (les deux enfants), Jenny (la meilleure amie de Mariana), Charlotte (amie et copine de Tarzan). Ces échos permettent de donner aux personnages stéréotypés de la profondeur. Le récit se met en mouvance et à chaque prise de parole le rythme se casse plus ou moins. Attention, cependant, à certains passages un peu longs.


lundi 15 août 2011

L'art du parapluie

Copenhague.
Ville du Nord. Ville Grise.


 Temps incertain. Promenades pluvieuses. Grosses gouttes. Et soudain, un tapis de parapluies : de toutes les couleurs, de tailles et de formes. S'ajoute le vent, mon ami. Un vent froid qui se glisse contre toi. Un vent fort qui te fait presque voler. Résultat : des pieds  mouillés. Dans la ville : tenue de parapluie pour les grands et marche dans les flaques pour les plus petits. Quelques éclaircies.


Copenhague.
Ville de Scandinavie. Ville nuageuse.

Une histoire de vikings et de préhistoire.
    Objets anciens. Runes et langage. Bijoux : jolis jolis.


Une histoire de kong et de donning.
  Famille royale toujours présente. Châteaux multiples éparpillés. En banlieue, nature à volonté.  
Une histoire de création.
 Ville d'art. Peintures anciennes et modernes. Parfois en surplus. Ville de design. De grands artistes : Jacobson. 



Copenhague.
Ville illuminée. Ville ensoleillée.

 Ville vivante. Ville à taille humaine. Vélos présents dans tous les coins et recoins. Bord de mer et ports.  Navigation et bateaux. Paysage marins. Tous se succèdent les uns après les autres.


Ville de lumière et de couleur. Lampadaires éclairés à la tombée de la nuit. Tivoli, en fête. Attractions et animations à gogo. Lumière électrique. Palais orientaux. Quartier chinois. Rires et cris. Une grande mouvance sans arrêt.

      

lundi 8 août 2011

Chut la voilà ! Point de vue d'un bernard-l'ermite savant

Ce bruit retentit sans s'arrêter. Un son qui sans cesse se renouvelle et qui souvent se modifie au rythme des pas. Je suis là, et je regarde. Tout petit face à cette vague étendue. Mon esprit est concentré. A ses côtés, la vie ne cesse de passer. Petits et grands la trouvent resplendissante. Sa grandeur extraordinaire m'hypnotise. Elle m'attire. Rien ne peut me détourner de sa beauté. 
 
 Mer, mer, mer ; tu m'appelles de ton chant envoutant.
Tes sirènes ne sont jamais très loin pour terminer de me convaincre.
A travers les coquillages mes amis, ton écho se répète sans fin.
Ta voix reflète ta puissance.


Mer, mer, mer ; de ta force tu m'effleures.
Tu conquis mes sens et m'attendris sans soucis.
Tu as su faire de ton corps ma maison.
Ta douceur n'en n'est que plus exquise.


Mer, mer, mer ; maîtresse de l'illusion.
A chaque lieu, tu apparais d'une autre façon.
Tes traits, si fuyants, sont le miroir de tes pensées :
Vague, Écume, Calme plat et Tempête.


A Toi, ma Reine de Cœur,
Tu m'as accueilli et je t'en remercie.
Volupté, Gourmandise et Douceur ; te voici décrite.

jeudi 30 juin 2011

Monologue d'un macaron

   Mon corps fragile mais tendre me protège en haut et en bas, à droite et à gauche. Je suis d'une couleur vanillée ; presque sablée. Je suis doré et lisse comme il le faut. Ma carapace, douce et légère, s'apparente à la texture d'un nuage. A mes extrémités, je suis mousse. C'est ce qui fait que je suis aussi moelleux. A la sortie du four, j'étais un peu trop dur mais l'humidité m'a fait ressembler aux autres. 
   Ma couleur naturelle reste une priorité. Pas de colorant ; je ne suis pas n'importe qui. J'ai été, mais le suis moins maintenant, une sucrerie précieuse. Toutefois, j'aime être différent. Ne pas être rond m'enchante tout simplement. J'aime aussi me donner en théâtre dans les vitrines et même chez les particuliers. Attirer les yeux. Les pupilles s'illuminent à mon approche - surtout chez les gourmands. Je suis éclatant et éveille les papilles. 


Mon cœur de fruits rouge s'infuse dans mes pores. La ganache, liquide mais pas trop, emplit les bouches d'une douceur sucrée. Il n'y a plus qu'à me manger ! Le meilleur compliment qu'on puisse me faire c'est d'en redemander.

Je suis un macaron à la gelée de fruits rouge.

mercredi 15 juin 2011

Douceur orientale.. voyage, voyage... Israël et Palestine...

Souvenirs de pays lointains. De l'extérieur. Vies réglées selon le temps des ennemis. Pays croulant sous les gongs des attaques. Mais il y a plus. Au plus profond des terres, la pauvreté ainsi que la joie d'être en vie. Dévorer l'instant présent. Leurs vies continuent. L'espoir est là. 


Du souk se dégage l'odeur des épices, des gâteaux, des loukoums, des fruits pressés, du pain frais attendant d'être mangé. Les stands se suivent. Ils dévoilent la vie d'un peuple et ses habitudes.


Les couleurs voltigent ; se mélangent ; se multiplient et attirent les regards. L'atmosphère accueillante et la chaleur laissent place à de longues journées. Les lumières s'allument quand le soleil va se coucher. La foule se repose et déambule dans les quartiers. Les marchands interpellent. Voix fortes et résonnant dans les entrailles d'une vieille ville : Jérusalem.




 Pays de contraste. Terres, mer, lac, désert et villes se dispersent sur le territoire. Sable chaud et doré. Mer et lac bleu azur. Calme plat. Villes anciennes et modernes se mélangeant. Hommes de religions diverses vivent ensemble. Vendredi, samedi, dimanche ; à chaque jour une religion. Vie publique limitée. Appel d'enfant. Espace calme et beauté du pays.

 
Douceur. Senteur. Couleur de terre. Goût sucré. Douceur du soir. Religion. Vie quotidienne. Souk. Voyage extraordinaire et souvenirs encore vivants.

mardi 31 mai 2011

A regarder avec les yeux

Vive et joyeuse ; elle apporte la bonne humeur à nos sens.

Granuleuse :
La peau parsemée d'akènes. Mais surtout langoureuse : elle trône comme reine du printemps.
Charmeuse
Elle se fait belle et déploie ses charmes. Sa robe d'un rouge vif. Ses motifs répétitifs. Sa couronne de feuilles joliment disposée. Rouge et vert. Beauté idyllique. Et là voilà qui file au centre du podium. 
Irrésistible
Son goût, fruité et sucré, fait sensation. Parfois même, assise sur un nuage de chantilly ; elle s'y enfonce allégrement. On ne parle plus que d'elle.
Insaisissable
Odorat mixte : masculin et féminin. Accord d'un fruit rouge soutenu par une douceur miellée. 


 Une valse endiablée disperse alors un parfum magique :
Gourmand contre Gourmandise.
 Alchimie de saveurs. Désir et volupté. Splendeur et douceur. 
Gariguettes et pleins d'autres. 

Voilà la symphonie de la fraise. La "cerise" sur le gâteau.

dimanche 22 mai 2011

Curiosité et plaisir des yeux

Présent dans chaque ville, ils nous observent. Fixés sur leur unique pied, ils se ressemblent. Noir, gris, vert, ils se fondent dans l'ombre de la ville. De leurs cœurs, ils nous éclairent. Presque invisibles, ils s'allument et s'éteignent.
Un instant, un arrêt. Inspiration.
De leurs formes singulières, ils sont étonnants. Détails insoupçonnables au premier coup d'œil. Couleurs et luminosités différentes : guide de la ville. Naissance d'une deuxième étoile du berger. Compagnon de rue, particulier. Atmosphère nouvelle transformant notre regard.
Ville obscure, recoins cachés au cœur des ruelles. Laisse nous te dévoiler.
L'utile et le joli s'allient. La fiction s'en y est même mêlée : « Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli » (Le Petit Prince)





Par une belle soirée d'été, une promenade s'impose. 
Très bonne compagnie. Trajet, rire, dialogue et pensées. 
Éclairage puissant. Nouvelle vision : Paris by night.

jeudi 19 mai 2011

Il n'y a pas que les mots...

Des bruits me bousculent. Enfermés dans des cases, ils résonnent de plus belles. La cacophonie démarre:
Et Pif en plein nez. Le Ah! réagit, expulsé soudainement de sa bouche, entraînant alors le flop de la  tasse maintenant brisée. Du fin fond de l'obscurité retentit le chuuuuut. Fufufu font les voisins à travers la cloison.
Aiiiiiie mes oreilles. Le silence d'un instant. Grrrrrrr et voilà que ça recommence.
Le Clip Clap des talons sur le sol. Ffff fait le vent du nord. D'une ruelle, on entend le hihihi du rire des enfants. De l'immeuble d'en face, un 'haut les mains' éclate . En réponse : un schlok : bruit d'une vitre brisée. C'est au tour du chien de se faire entendre : ouaf ouaf. Et voilà que maintenant le réveil sonne: Driiing Driiiing.
 Plouf. Me revoilà dans la réalité. Splatch splatch, les deux pieds dans une flaque. Enfin, pas tout à fait. Mauvaise passe. Mauvais détour. Me voilà dans Zobo et les Fleurs de vie. 

Littérature "bullée"

Sous le ciel de Kyoto, le vent souffle éparpillant les pétales des cerisiers du Japon. Atmosphère reposante, couleurs vives et sucrées en couverture. Un trait fin, arrondi, mi manga-mi bd. Fragilité et force du dessin. Une personnalité étonnante. Un pantin vivant grâce à une branche de cerisier. Une jeune fille, protégée, se retrouve au prise d'un sentiment qui la lie à un jeune homme.  

Écriture fraîche et merveilleuse. Envie de rêver.  
Réalité entravant l'imagination.  

Drame final : mort du pantin pour son amour éternel. Joli conte. Décor pareil aux estampes japonaises. Parfum du sakura presque réel. Ribambelle de méduses annonçant la fin. Coeur déchu mais histoire qui finit bien.


Soleil et beau temps. Plaisir de lecture pas seulement avec les mots. Les bulles, les sons, les images me transportent. Un instant et je m'y plonge. Repos et volupté. Écriture et sourire.

lundi 9 mai 2011

Plaisir sucré

   "Demain, dans l'ensemble du pays gourmandise, de belles éclaircies intensifiées d'une douce odeur sucrée et attirante. Les températures stationnaires atteindront facilement les 110°C. Les conditions de cuisson seront donc estivales.

    Dans le Sud du pays, on s'approchera des 180°C. Le temps sera un peu plus nuageux. Beurre, cassonade, et miel chaufferont ensemble dans la casserole méditerranéenne. Des ondées localisées de farine et d'amandes nous surprendront en fin d'après-midi. Le soleil réapparaîtra pour dorer le résultat.
    Un axe brumeux du Nord vers l'Est annoncera des chutes de neige. La dépression chutera et la température redescendra à 120°C. Les blancs d'œufs seront battus en neige. Des rafales de vent saupoudreront les plaines de flocons de sucre glace et de vanille.
    A l'Ouest, rien de nouveau. Le ciel sera dégagé et lumineux. La brise du matin se déportera sur le centre et le bassin parisien. De nouveau, les températures augmenteront jusqu'à 180°C. Une belle journée en perspective. Un peu d'humidité beurre, sucre, œufs, vanille se fera sentir au lever du soleil. Journée resplendissante. Cependant, un orage de farine et de levure s'annonce dans la soirée. Quelques éclairs en pépites de chocolat. Le tout cuit par une chaleur étouffante".


Gourmandise comme gourmand. Découverte et odeurs alléchantes. Hésitation mais surtout palpitations. Pensées positives, réussite probable. Plaisir de cuisiner et de faire goûter ; jamais je n'ai pu y résister.  Pour certains souvenirs de vos papilles – plutôt réussis. Pour d'autres, il n'y a plus qu'à y goûter !

En cet instant, Florentins, Meringues et Cookies
je vous ai présentés.

mardi 3 mai 2011

Et si je parlais de Paris ? Première étape !

L'attente du beau temps. 
L'arrivée du printemps m'inspire. 
Les idées se posent sur mon papier....


           Belle de Nuit, te voilà en ton trône.
Émerveillant par ta hauteur ; rayonnant dans le ciel par tes lumières : tu t'y insères comme une Reine. Jamais par de plus haut roi, tu ne seras dépassée. De ta puissance, tu jouis. Jamais tu ne seras renversée : de ta solide armure, tu te protèges.
 Belle Dame aux yeux d'Enfer.
De partout on t'observe, faisant de toi la plus populaire. Sans bouger, tu espionnes : fière de t'y trouver depuis des décennies. Autour de toi, les lumières voltigent. De la ville, un joyeux tintamarre retentit : alliance de l'homme avec son pays. La chaîne humaine se réveille doucement, le soleil se lève.


Paris, ô Paris, toi qui me ravis

Un brin de soleil, un brin de folie et me voilà partie. Les rives de la Seine, les musées, Saint-Michel, Montmartre, Montsouris ; tant de lieux que j'affectionne. Rien de mieux que de se perdre dans tes entrailles, la musique sur les oreilles ou le chant des oiseaux résonnant comme une symphonie. Les bruits de la ville omniprésents dont on s'écarte et se rapproche laissent soudain place aux merveilles cachées. Les rayons du soleil qui m'effleurent, je tends à l'aventure.

Et d'un Premier arrêt : La Tour Eiffel.

samedi 30 avril 2011

Ecrire et comment ?!

Le temps d'un instant et me voilà à poser sur le papier quelques idées qui m'envahissent. Fourmillant dans mon esprit, elles se posent délicatement. Dans un souffle, s'accroche à la feuille. 
Aucune méthode requise, juste une conseillée : quelques billets de temps à autre.

L'écriture équivaut à une recette personnalisée.
Pour certains,  mélanger du réel et du ressenti avec un peu d'humour. Y ajouter un vocabulaire recherché entremêlé de comparaisons et d'une construction de phrases simples.
Pour d'autres, mélanger un peu d'inspiration poétique, saupoudrer d'un brin de folie et de luminosité. Et puis assaisonner d'une photo...
Quelqu'un d'autre mélangera ingrédients et rédactions; couleurs et noir et blanc. Quelques gouttes de personnalité et le tour est joué.  


Nouveau jour, Nouvelle page, Nouveau moi. 

Le temps s'est écoulé. Une envie de grandir. Au recto, en haut, à gauche. Présentation le veut : un alinéa. Et me voilà à laisser quelques traces de ma plume. Une majuscule, une syllabe, un mot, une phrase. Je trace mon chemin. Et puis le point. Un paragraphe, deux paragraphes : un texte.
Enfin, me voilà déjà à la fin de mon premier article!