mercredi 26 septembre 2012

Avaler de la couleur ; ce n'est rien que du bonheur !

Rond comme un galet, je peux aider le Petit Poucet à s'orienter. 
De nature sucrée ; selon mes humeurs, je change de couleurs.
Mes amis les abeilles et mon cousin le palmier brésilien 
m'ont cousu un bel habit bien ficelé. 
Unique descendant de mon père Moelleux et de ma mère Douceur ; 
mon cœur chocolaté est à croquer.
Mon parrain Originalité m'a surnommé « Petit malin ». 
Ma marraine Ornementation m'a transformé : 
en guise de décoration, j'améliore le quotidien.

M'essayer revient à m'adopter. Sans envie, je ravis votre palais.

Qui suis-je ?


[Merci à ma nouvelle copine de sucrerie !]

jeudi 6 septembre 2012

Ecoutez le bruit des souvenirs

Voyageur, voyageur, accepte le retour
Il n'est plus place en toi pour de nouveaux souvenirs
Reviens, malgré toutes les merveilles que tu as vues et vécues.


Laisse reposer les souvenirs heureux,
Tous les paysages joyeux,
Laisse ta mémoire les garder,
En souvenirs d'été.


Fuis ces rêves qui t'obsèdent.
Vis, prends un peu d'eau
Et réfléchis à aujourd'hui.


Aux formes que les nuages créent,
À ce que tu as appris,
Aux amis,
Au présent et non plus au passé.

Toute l'année tu y penseras
Tu souriras
Et l'été reviendra,
Pour de nouveaux souvenirs que tu confectionneras.


jeudi 5 juillet 2012

Journal de Bord n°1


REGARDER : le mot clé.
En face, des tableaux de la vie.
Routes de fer qui ponctuent nos vies.



·      La Motte-piquet, Grenelle

« Music is life » : une inscription rose sur un sac noir. Les portes s'ouvrent, une jeune fille assez grande entre dans le wagon avec un casque, couleur prune, sur les oreilles. Elle s'assoit sur un des strapontins. 
À peine assise, ses mains commencent à bouger et sa bouche mime le rythme : elle fait de la batterie. 

Le regard en vadrouille ; il est passionné. Il accompagne la musique dont on perçoit les vibrations et le rythme. Ses mains bougent de plus en plus rapidement. Son regard est guidé par le rythme. Pas besoin de réfléchir, les gestes sont presque automatiques.

Cette jeune fille est dans sa bulle. À plusieurs reprises, elle regarde autour d'elle. Ses yeux ne font que passer, le plus important pour elle : la musique... Finally music is really her life.


·      Orsay-ville

En attendant un rer, une femme d’une soixantaine d’années se fait les ongles au milieu du quai.

Elle a la technique : le pot posé sur la barre entre deux poubelles de fer, elle dévisse son flacon et commence sa tâche. Les coups sont rapides et assurés. Quelques coups d’œil à droite et à gauche et elle commence l’autre main.  Le train entre en gare, le flacon est refermé aussi vite. Le temps de faire le dernier doigt et il est l’heure de se faire porter.

Le vernis couleur or/bronze s’associe parfaitement avec ses vêtements et ses bijoux : un haut bleu roi, un pantalon blanc et des bracelets, des colliers et des boucles d’oreilles en or. Presque transparent, seul un éclat bronze rappelle ses cheveux blond vénitien. Elle est maintenant assise. Il ne reste aucune trace de cette scène, seulement une petite odeur de vernis…


·      Direction Nation

Il était une fois dans un couloir de métro. Par là, tous les matins, une foule se déverse : pressée ou prenant son temps tous s’en vont vers des horizons différents. Chacun y va de son comportement : rapidement, en rang ou avançant tranquillement.

Dans les dédales du métro 6, le son, doux, magique et tendre de la harpe emplit nos oreilles. Le rythme de la mélodie s'accélérant la musique résonne de plus en plus fort dans ce tunnel. Personne ne s’arrête. La vie ne s’arrête pas pour une musique si belle.

Les doigts de ce musicien vont d’une corde à une autre sans se poser de question, au rythme des battements de son cœur. Le son de sa harpe est passionné. Puis, soudain, un crescendo, rien ne peut plus l’arrêter ; ses yeux sont fermés ; ses mains courent sur les cordes en créant un son si délicat. À ses côtés, un petit panier. Pourquoi ne pas s’y baisser et lui tendre la main en le remerciant ?  

Voyageur d’un soir ;
Voyageur du matin ;
Voyageurs quotidiens ;

À  toi qui prend le chemin du grand train de fer.


mardi 22 mai 2012

Mais qu'elle est donc cette "chose" ?

Très chère amie,

Voilà longtemps que je n'ai pas reçue de lettre. Je suis en ce moment très occupée et je n'ai pas eu non plus le temps de prendre ma plume pour t'écrire.
  D'ailleurs, il m'est arrivé une chose extraordinaire. En rangeant mon grenier, j'ai trouvé une boîte cadenassée, abandonnée au fond d'une grande malle. J'ai hésité à l'ouvrir mais l'envie a pris le dessus et je suis tombée sur un véritable trésor culinaire : une petite douceur très agréable en bouche, encore intacte dans son papier d'origine.
  Il m'est encore aujourd'hui impossible, de cerner toutes les caractéristiques de cette « chose ». Cet aliment risque de RÉVOLUTIONNER notre quotidien. Tu dois le savoir ; s'il m'arrive quelque chose, tu dois continuer mes recherches et t'attribuer ma découverte.

Du plus loin dont je me souviens ; de partout les cloches ont sonné.
Une pluie s'est déchaînée sur terre. L'alarme s'est déclenchée : un monde magique s'est éveillé.


Croquant.
Sous la dent, une vache, un canard ou un cochon, ils sont les bienvenus. Une bouchée et cette mignardise sert de touche sucrée dont on ne peut se passer.

Hasard ou étonnement, il peut aussi être fondu.
Se mélangeant avec du beurre, du sucre, de la crème ou autre, cette étape est indispensable dans la plupart des recettes.

Oeufs.
Cachés dans le jardin ou les appartements, ils sont tous aussi attirants les uns que les autres. Gros, grands, petits, fourrés à la praliné ou en surprise ; chacun y trouve son compte.
Rien à redire, la variété de l'espèce perdure !

Cloches et lapins,
Amis de longue date, les voici au centre de cet événement. L'une carillonnant et les autres bondissants, ils se croisent et se rencontrent : une belle histoire d'amitié qui fait sourire petits et grands.

Odorant et goûteux ;
Parfois sucré, parfois un peu amer . Dans la bouche, le goût reste bien présent. Il est cependant déconseillé de boire de l'eau ensuite.
A la conquête du monde, il a voyagé. Au début seul ingrédient on l'a associé à du sucre de canne et à de la vanille.

Lait, noir, blanc et compagnie.
Caramel, praliné, noir corsé et tous les autres. Cuisson, gourmandise ou bonbons, ils ont tous un goût différent.

Accompagnement : assaisonnement sous diverses formes.
Quelques gouttes, un filet ou un bol entier ; chacun le dose à sa façon. Décoration : une petite touche d'originalité quand il le faut.
 [Astuce : l'association avec la meringue est très gourmande]

Trouvaille magique. Des odeurs qui emplissent nos narines et nos bouches d'une nouvelle saveur à chaque bouchée. Trouvaille magique. Changeant de couleurs, nos yeux s'émerveillent. Des couleurs éclatantes et des couleurs plus froides : un tableau qui donne très envie. Trésor de la bouche. Sur la langue, il fond et étend sa douce chaleur ; le tout pour des papilles ravies. Extase incommensurable...


Merveille des profondeurs de la terre
Inventivité et création :
A tous ceux qui l'aime,
Merveille du mois d'Avril !


lundi 20 février 2012

Exercice de style. C'est dans l'air, c'est dans l'air du temps.

Hiver. Printemps. Été. Automne. Les saisons passent.
Les envies changent : c'est dans l'air du temps !


L'avion est sur la piste; l'hiver est bien avancé. Les températures stagnent aux alentours de zéro degré. Le soleil disparaît de plus en plus souvent. Le pilote nous prépare au décollage : « Mesdames et Messieurs, bonjour. Je suis le commandant de cet avion. Dehors, les températures sont basses. Le paysage, recouvert de neige ou de gel, s'apparente à un désert blanc. Les arbres, plantes et autres se protègent. La brume et le brouillard ralentiront peut-être un peu notre vol. La nature s'immobilise laissant la place à un paysage des mille et une nuits. Prévu à l'arrivé du beau temps ; des températures douces : un temps digne de l'automne. Bon voyage ! ». Les moteurs accélèrent. L'avion se met en marche et s'élance sur la piste.


Il prend de la vitesse et finit par s'envoler: le printemps arrive. L'atmosphère se réchauffe. Chacun a mis sa ceinture, a ouvert le petit dépliant de sécurité. Une des hôtesses de l'air prend la parole : « Le voyage risque d'être un peu turbulent à cause du passage hiver-printemps. Gardez votre ceinture pour plus de sécurité. Les bourgeons éclosent. Les couleurs éclatent un peu partout : le soleil est revenu. C'est le temps des fleurs et de la végétation. Cette nouvelle saison laisse place à un tableau coloré et à des senteurs diverses et variées. » Maintenant, au dessus des nuages, le ciel est bleu. L'avion est enfin stable.

Les voyants lumineux s'éteignent. On se lève. On dort. Il fait de plus en plus chaud. Le personnel commence à circuler avec les chariots. Un steward passe dans l'allée. Il essaie de donner un peu de rêve: c'est l'été. Il distribue boissons et gâteaux en refaisant le monde : « Admirez autour de vous le ciel bleu sans un nuage à l'horizon. L'eau. L'écume. Les grains de sable se succèdent et créent un doux tapis. Les fruits sont de retour : fraise, framboise, pomme, abricot, prune. La chaleur est à son comble. C'est aussi le temps des vacances, des rêves et du beau temps. » Il a terminé son service. Dans nos mains, les cafés, les thés, les jus de fruits et les boissons à bulles ont un goût de cocktails ou de diabolos mais c'est déjà la fin de l'été. Il est déjà temps de redescendre sur terre. 


L'avion a déjà commencé la descente ; l'automne arrive. Les températures s'adoucissent. Un petit gilet et hop là, le tour est joué. Les feuilles tombent. Le soleil laisse apercevoir encore quelques uns de ses rayons. Le pilote nous prépare à l'atterrissage : « Le voyage s'est bien déroulé. Nous avons mis une heure et demie. La ville a changé. Ici, dans Paris et ailleurs, l'air est au gris. Tout est sombre, humide. La ville est prisonnière de ses grillages. Les monuments se reposent. Les gens vont et viennent sans regarder autour d'eux ». On sent l'avion se poser. Nous sommes de retour sur terre. 


 Les saisons ont passé, l'air a changé : c'est dans l'air.

(Autre lien avec le même exercice de style: Marguerite et Norethrud)

lundi 2 janvier 2012

Les Volcans de la Volupté

Il était une fois, dans le pays de la Gourmandise, une période magique : celle des fêtes.


  Comme tous les ans, les petits ont attendu le Père Noël et les grands se sont activés pour garder intact l'esprit de Noël. D'après les informations de ce matin, tout le monde a été gâté. Personne n'a été oublié. Si c'est le cas, faites, de suite, une réclamation !
  Comme tous les ans, nos amis les Réglisses ont vendu leurs superbes épicéas coupés dans les forêts Barbe à papa à l'Est du pays. Presque chaque foyer en a décoré un. Les lumières étaient magnifiques ! Du jaune, du vert, du bleu, du rose, du blanc et pleins d'autres encore en ont émerveillés plus d'un. 


  Les petits bonbons et les gourmandises ont été une fois de plus très heureux. Les guimauves de Noël sont enfin en repos pendant que tous les autres reprennent le travail. Tout a été parfait. Il manquait juste la neige. Elle n'a pas pointé le bout de son nez. 
  Pour le nouvel An, les cuisiniers ont régalé le village. Pour une fois, tout le monde était réuni. La bonne humeur était au rendez vous ! Crocodiles, Réglisses, Fraises Tagada, Meringues, Dragibus, Cookies, Sablés, Tartelettes au citron meringuée et tous les autres se sont amusés. Quand les 12 coups de minuit ont résonné un grand silence s'est fait ouïr. La nouvelle année a sonné ! 

 
De nouveaux habitants ont rejoint le pays : la famille Volcans de Volupté. Par leursapparence, il est difficile de les discerner. Ils se confondent avec la nature magique et sucrée du paysage merveilleux. De la forme d'un volcan, leurs cratères sont de fraises ou de fruits rouges. Rouge ou violet, ils sont beaux comme des as.

 

Constitués d'amande en poudre, de sucre, de farine, d'œufs, ils sont très attirants. Leurs bronzages mordorés rappellent qu'ils viennent de la montagne Glace pistache. Quand ils passent, on a envie de les dévorer. Ils sont doux et moelleux. Monsieur, Madame et les enfants Volcan de Volupté se retrouvent souvent ensemble. Les membres de cette famille sont particulièrement soudés. De formes différentes, ils sont tous pleins de vie. D'ailleurs pour ces fêtes, ils ont mis de l'ambiance. Le village rajeunit et le pays de la Gourmandise se diversifie.



Regardez les, regardez les, ils sont adorables.
Regardez les, regardez les, ils sont croquants.
Regardez les, regardez les, c'est la magie des fêtes !