dimanche 24 novembre 2013

Les petits soldats de chocolat

 Il était une fois une légende : avant de coucher les plus jeunes, on raconte que pour découvrir le pays de la Gourmandise (et être célèbres par la même occasion !), les petits soldats de chocolat doivent défiler au Salon de thé pour se faire emporter par les nomades de passage. Avant cela, comme pour entrer dans l’armée, ils doivent passer une batterie de tests. Ils ne peuvent d’ailleurs pas échapper à la visite médicale pour être examinés de tous les côtés! Il faut savoir qu’au moindre petit défaut, ils peuvent être refusés et renvoyés dans leur campagne...

Depuis ce temps, ils ont bien grandi…

Mesurant quelques centimètres, nos petits soldats s’en vont travailler.
Habillés entièrement de marron, ils ne se font guère remarquer.
Coiffés de leur joli képi rose, ils se regroupent et, seuls des yeux avisés peuvent les différencier.
Toutefois, ils ont tous customisés leurs couvre-chefs : au choix, vermicelles ou bâtonnets colorés !


 « Un pour tous », « tous pour un » : les petits soldats de chocolat s’en vont vers le Salon de thé.
La dernière et seule mission qui leur a été confiée : enchanter les yeux et les palais des étrangers !
Une fois arrivés, les petits soldats, souvent appelés Fairy cake, défilent sur le podium.
Sous les spots lumineux, ils voient défiler les voyageurs et espèrent pouvoir s’en aller avec eux.
Pour cela, chacun y met du sien et sous les grands yeux de la patronne Miss Thé, des plus âgés aux plus jeunes, ils essaient d’être les plus gracieux possible !
Les rangs se vident… les rangs se remplissent... Telle est donc la vie de ces petits soldats.

 La légende ne dit pas ce qu’il advient des petits soldats enlevés. Mais pour ne pas effrayés les plus jeunes, tout le monde raconte qu’ils terminèrent leur vie bien au chaud et qu’ils firent le bonheur des petits et des grands ! 

samedi 21 septembre 2013

En attendant la nuit...


 Le soleil se couche. Le ciel s’obscurcit.  


Et en un instant… un tourbillon de couleurs envahit le ciel !

 
Un récit imagé. Un public concentré.
Le noir est maintenant complet… 


...et le spectacle devient magique !



C’était un 14 juillet, en compagnie d’une amie.


La poésie est devenue réalité,
les vers sont devenus des clichés,
les cieux se sont alors transformés en photographies. 


vendredi 23 août 2013

Billet d'humeur n°2


19 août 2013, le soleil est au rendez-vous.
Les cigales chantent du lever au coucher du soleil.
La mer bien que salée sait se rendre indispensable.
Les vents d’est, d’ouest ou le mistral ne cessent de changer de direction.


23 août 2013, le soleil illumine toujours.
L’odeur et le bruit de la mer sont bien loin.
Les cigales se sont tues et ont laissé place aux bruits de la ville.
Vacanciers, profitez-en encore puisque l’été est vraiment installé !



 

samedi 13 juillet 2013

Déjeuner champêtre sous un temps d'été


Les nuages ont tiré leur révérence et ont laissé place au grand astre qu’est le Soleil.
Les beaux-jours semblent avoir sonné. L’été va-t-il enfin commencer ? En attendant, rien de mieux que d’imaginer ! Retour autour d’un déjeuner champêtre.

Messieurs Les Apéros
Profitant du paysage, Mr. Vouvray est en grande conversation avec Mr. Champagne. Leur conversation semble bien agitée : bulles, mousse, chute, écoulement rapide… Ces deux messieurs vêtus pour l’un d’un ensemble pêche et l’autre d’un costume blanc cassé, profitent du soleil sous le parasol. Du haut de leurs verres à pied, ils préfèrent rester bien au frais. Eh bien oui, quel intérêt de ne pas être entièrement bus ?   


Les Ados Salés
Suivant de loin la conversation des deux Apéros, les filles Chips, Olives et Noix de cajou s’entendent à merveille. Réparties dans trois bols en bois, leurs conversations est bien bruyantes ! Mlles les Olives sont un peu effrayées par tout ce monde... Elles n’ont pas l’habitude des réceptions et d’ailleurs elles ont oublié leurs belles robes vertes. Eh oui, elles aussi elles ne savent plus comment s’habiller ! Mesdemoiselles Chips soufflées font attention à ne pas s’envoler et puis les Noix de cajou jouent à cache-cache. Trouverez-vous Pauline Noix de Cajou entre Pierre et Anthony, ses deux frères ?


Les Bâtons Salés, eux, ont préféré s’écarter de ce bavardage incessant. Ils préfèrent jouer  et se courir après. Poisse ou mauvais sort, les malheureux ont été punis et les voilà tous dans un verre Perrier®. Enfin… ils n’ont pas l’air trop à plaindre. Leur cousin Saucisson est venu les divertir. Grand fan de magie, il peut se couper en petites tranches et disparaître d’un seul coup.


Mesdames Sucrées
Les dames ont, elles, sorti leurs plus jolies robes pour ce déjeuner. Vêtues d’une palette de rouge, elles se sont toutes accordées et sans le faire exprès ! Mesdames Cerise habillées d’un rouge Grenat ou d’un rouge Capucine se font dorer au soleil. D’ailleurs, elles prennent vite de belles couleurs. Et oui, l’avantage de ces demoiselles c’est que les coups de soleil ne sont pas pour elles !


Mesdemoiselles Fraises ne font pas d’exception. Pour garder leur place de favorites, elles ont sorti des transats nouvelle génération : Les Génoises. Contrairement à Mesdames Cerises, elles préfèrent se mettre un peu de crème solaire mais pour rester chic elles ne prennent que de la Crème Pâtissière. Être une star requiert aussi du savoir-vivre, aussi elles ont invité quelques serveurs Carré de Chocolat pour se prélasser, profiter des cocktails à volonté et cela… sans bouger !     


Grand’Pa et Grand’Ma Café et les Ptits’Macarons
Au fond du jardin, on entend un chant qui vient du sous-bois. Les petits sacripants Ptits’Macarons et leurs grands-parents Café reviennent enfin de leur promenade. Il était temps ! En tête, Grand’Pa et Grand’Ma habillés en orange et vert flashy et puis derrière eux, leur tripotée de petits-enfants. Les Ptits’Macarons, en habits bicolores du dimanche, marchent 4 par 4 bien en rangs. Ah que leurs parents sont fiers d’eux ! Il n’y a que Léa, la petite Ptite’Macaron jaune et rose qui traîne derrière avec un petit bouquet de bonbons Haribbo® pour sa maman. Enfin, les Ptits’Macarons bicolores se sont tellement amusés qu’ils sentent agréablement bons !


dimanche 9 juin 2013

Billet d’humeur n°1

09 juin 2013, la pluie tombe… encore
À travers la fenêtre, le ciel gris perle est réapparu.
Esprits maussades et contrariés, l’humanité rêve de chaleur.
Cœurs sans vie, la pluie est belle : un tout premier cliché pour vous le montrez !

mercredi 8 mai 2013

Le magasin des suicides – Jean Teulé vous y invite. Oseriez-vous y pénétrer ?

 Un matin, imaginez qu'en partant au travail vous découvrez une nouvelle boutique ouverte depuis peu. Ayant un peu d'avance, vous décidez d'y entrer. Son nom vous intrigue : Le magasin des suicides.  

À droite, près de la caisse, vous trouvez des bocaux remplis de bonbons, de chewing-gums, de Mistral, de Roudoudous…. Si vous tenez à la vie, ne cédez pas à la tentation !
Baladez-vous et tournez dans une des allées. Sur l'étagère du milieu votre regard rencontre un curieux coffret : le kit d'Alan Turing composé d'une pomme, d'un sachet de cyanure et d'une toile blanche. Artistes de toujours, finissez comme Blanche-Neige mais avant de croquer dessinez votre pomme.

 Au fond du rayon, une voix masculine vous fait sursauter. C’est M. Tuvache, le propriétaire du magasin qui présente à un client le rayon parpaing. Sachez que dès que la lune apparaît, il pleut des parpaings en ciments ornés d'anneaux, des immeubles les plus hauts de la ville.

Si vous continuez sur la droite vous vous retrouvez au rayon frais. Au centre, sur un fauteuil, grande nouveauté, « the Death Kiss » donné par la fille Tuvache : Marylin. 18 ans, godiche, cette jeune fille vous offrira la meilleure mort imaginée : un baiser mortel qui vous transpercera grâce au mélange de vos salives.

Un peu plus loin, vous pouvez rencontrer Mme Tuvache soit au comptoir, soit dans l'atelier de derrière. Femme redoutant le bonheur, elle élève ses enfants entre les cordes, les boîtes de munition, les cocktails mortels et les sacs plastiques pour s'étouffer. Malheureusement, elle subit sa vie pour que les autres puissent disparaître à leur guise.

Dans un des coins, sur les escaliers, la tête entourée de bandes blanches, la peau sur les os, voici Vincent Tuvache. Inventeur, créateur, artiste, il travaille sur un parc d'attractions mortelles. Gros joueurs, vous pouvez aller discuter avec.

Abasourdi, vous pensez sortir mais vous heurtez un petit garçon énergique, aux boucles blondes, souriant et joyeux. Né à cause d'un préservatif troué, dans son berceau, Alan gazouillait. À la maternelle, il dessinait avec des couleurs et disait à sa sœur qu'elle était jolie. Têtu, il va changer la vie de sa famille pour disparaître très brutalement.

Venu comme un cadeau empoisonné, il a su amener le bonheur autour de lui. Jamais, vous ne l'entendrez dire « Adieu » aux clients, mais tout simplement « Au revoir ». 

 

samedi 6 avril 2013

Tomber du ciel !


Au début était un cristal ; 6 pointes, minuscule, ravissant, il est formé de poussière.


 Au début était un flocon ; à l’allure rond, léger, délicat, il est unique en son genre.


Le temps a changé, le vent s’est calmé, et, la musique a commencé *
   
 
Parterre uniforme, trompeur.
Masse scintillante et étincelante.


 Chemin mystère sous laquelle la Nature se fond.

 *  Neige de l’instant, neige du lendemain, surprise de toujours *